Dieu, notre Père, nous venons prier, nous venons à la source.
Parce que notre monde s’est asséché et que nous mourrons, pris que nous sommes entre le consumérisme des uns,- dont nous sommes parfois-, et la misère criante des autres.
Parce que notre monde nourrit ses guerres insensées et affame des populations entières.
Nous venons prier, écouter ta Parole surtout, nous redire qu’une Source existe et qu’elle peut jaillir, re-jaillir, que des déserts peuvent refleurir
Qu’il y a un Chemin, -une voie sacrée – jamais souillée, et qu’au fond du fond de chacun de nous, de chaque être vivant, ce Chemin a déjà été tracé, qu’il est déjà frayé. Si nous voulons bien te laisser dessiller nos yeux, ouvrir nos oreilles assourdies par le bien-être, libérer nos voix de l’indifférence,
Pour qu’il jaillisse encore en nous, à travers nous, le chant d’espérance de la jeune femme Marie pour les pauvres de son peuple.
Un chant que l’Esprit sait relancer, d’âge en âge, dès qu’il trouve un passage en quelque bonne volonté.