De Toi nous ne savons presque rien,
quelques paroles, jetées au vent du lac, jadis en Galilée, un souffle qui depuis n’a cessé de mettre au
large des myriades de beaux vivants.
De Toi nous ne savons presque rien,
des gestes qui continuent à porter fruit,
des chemins qui déplient une espérance inconnue,
la profondeur d’une source que rien ne tarit.
De Toi nous ne savons presque rien,
de ce presque rien, pourtant nous vivons, avec beaucoup d’autres.