Nous voudrions laver ton nom, lorsqu’il est utilisé pour justifier un acte de barbarie !
Nous voudrions redire que tu n’as jamais légitimé aucune violence ni vengeance, que tu as révélé un Dieu Amour, amour inconditionnel, de tous, de chacun. Amour mené jusqu’à cette extrême…de se laisser manger ! Pour que nourrie de cet amour l’humanité, peu à peu l’assimile jusqu’au jour où elle en sera transformée de l’intérieur.
« Je mettrai en vous un esprit nouveau, j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair » – promesse en Ézéchiel, le prophète (Ez 35, 26)
Si l’Église fait l’Eucharistie, il y a trop de places vides dans nos célébrations ! Il y a ceux qui ne viennent plus à la messe parce qu’ils n’y comprennent rien. Et ceux qui choisissent d’assister à des messes où précisément ils ne comprennent ni la langue ni le rituel, estimant préserver ainsi transcendance et mystère.
Seigneur, ce mystère est trop grand en effet, trop inépuisable, il nous « comprend », nous enveloppe trop, jusqu’en nos corps même, pour que nous renoncions jamais à chercher à l’approcher. Que ton Esprit saint relance le travail théologique et surtout que nous sachions en renouveler les traductions liturgiques et ecclésiales qui en découlent.