Le vent souffle fort.
La tempête nous rafraîchit, et nous fait un peu peur, aussi.
Seigneur, et si c’était notre sœur et mère la terre qui criait sa révolte ?
Tant de pillages, de pollutions et d’abus commis contre elle !
Et, pourquoi pas, si c’était ta colère à toi, Bon Dieu, qui ne sait plus comment t’y prendre pour que nous entendions ton interpellation, ton avertissement :
« Mes enfants bien-aimés, vous êtes sur de mauvais chemins.
Changez vos manières de produire et de consommer, de vous loger et de vous nourrir, de travailler et de voyager ! »
Pourtant, Seigneur, ne cesse pas de nous parler, de nous appeler et d’espérer encore en nous.